Que faire dans une relation amoureuse quand l’un des partenaires est plutôt air (gémeaux, balance, verseau) ou feu (bélier, lion, sagittaire), tandis que l’autre est plutôt terre (taureau, vierge, capricorne) ou eau (cancer, scorpion, poissons) ?
Des éléments contraires bien gérés, avec maturité, apportent la plénitude au couple, et une belle attraction réciproque ; car l’autre reste mystérieux et désirable comme inaccessible. Mais évidemment, c’est aussi beaucoup plus compliqué. Pourquoi ?
Les éléments et signes conditionnent nos valeurs ; d’où la critique de Nietzsche des valeurs, les valeurs ne sont en un sens que le reflet de l’égo.
Chaque élément tend vers certaines valeurs :
Feu : force, idéalisme, création
Air : clarté, équilibre, vérité
Eau : amour familial, amical, spirituel, intensité émotionnelle
Terre : sécurité, ordre, réalisation concrète, sensorialité
Donc quand on a beaucoup d’un élément, on accorde plus d’importance aux valeurs correspondantes, sans évidemment que ce soit conscient. La difficulté dans un couple avec des valeurs différentes est de valoriser les actions de l’autre, qui ne répondent pas directement à nos besoins de base. Il faut avoir l’humilité de reconnaître que l’autre nous complète, et a autant raison que nous de faire le contraire…
L’autre apporte ce que nous n’avons pas, et ne va pas faire « autant » que nous dans nos domaines de force.
Si les rôles sont compris, assumés et valorisés, tout va bien ; mais si des comptes commencent à être tenus sur qui a travaillé plus (terre), donné plus d’inspiration (feu), d’idées (air) ou d’émotions (eau), le couple aura du mal.
Il faut beaucoup de maturité pour accepter la différence ; une bonne connaissance de ses besoins et une certaine humilité pour être dans un couple avec une personne vraiment différente, comme c’est le cas avec des éléments opposés. Mais si on en est capable, cela peut aussi être une source de succès par la complémentarité.
Dans tous les cas le pont au centre du couple doit être le divin. Car l’autre est toujours fondamentalement distinct et incomplet, seul le divin au centre apporte l’harmonie et la plénitude.